Loader
Rendez-vous avec Hector

Rendez-vous avec Hector 👑

Plus de 30 m² de collection sur Michael Jackson. C’est le trésor dont Hector est le gardien depuis 30 ans. Rien ne lui échappe : goodies, merchandising, vêtements, accessoires, et – bien entendu – vinyles venus des quatre coins de la planète. Je suis parti à la rencontre de ce passionné hors-norme, imbattable sur le King Of Pop 👑. Un échange saisissant et rempli de surprises. Voici, pour vous, un résumé en vidéo.


RENDEZ-VOUS AVEC HECTOR Une vidéo proposée par MONSIEUR VINYL / Tournage, Montage, Son et Réalisation : MONSIEUR VINYL / Capté le 29 JUIN 2019 à Paris (75), avec l’aimable autorisation de HECTOR BARJOT / Musique : MORGAN HERITAGE, « The Girl Is Mine » – GRAVENHURST, « Human Nature » – THE HIDDEN CAMERAS, « Wanna Be Startin’ Somethin' », extrait de la compilation « Thriller Recovered » (2012).

 

=========================

Monsieur Vinyl : Bonjour Hector !

Hector Barjot : Bonjour Monsieur Vinyl !

M.V. : D’où te vient ce pseudonyme ? Hector pour Coll’Hector ? Weirdo Jacko ?

H.B. : Dans les années quatre vingt dix, il y avait un magazine qui s’appelait Black And White. À la fin de ce mag’ se trouvait une rubrique Call Hector. Cet Hector avait un sale caractère, se moquait des fans, et se prétendait être le plus gros collectionneur du monde. C’est grâce (ou à cause) de cette rubrique que j’ai eu l’envie de collectionner (comme pas mal de personnes de cette époque). J’ai donc pris le pseudo d’Hector en hommage (en demandant la permission à Laurent Hopman, rédacteur en chef de ce magazine). Je tiens d’ailleurs à dire une fois de plus, car tout le monde me le demande : NON, je ne suis pas Hector de Call Hector ! Et puis ‘Barjot’ car c’est ce qui me définit, je suis un peu foufou !

M.V. : Quel est ton plus ancien souvenir concernant Michael Jackson, avant même que tu collectionnes ? Et, indirectement, comment est-ce que tout cela a commencé ?

H.B. : Mon plus lointain souvenir est comme beaucoup d’enfants de ma génération : le clip de “Thriller” diffusé dans l’émission de Michel Drucker (Champs Élysées). Je me souviens que mes parents m’avait montré le clip, certainement en me cachant les yeux par moments ! Par la suite c’est vraiment la période “Bad” qui m’a marquée, avec le clip “Smooth Criminal”, et la période Mega Drive avec le jeu “Moonwalker”. C’est à ce moment que je me suis rendu compte à quel point cette personne était si emblématique.


M.V. :
Es-tu toi même musicien ? Compositeur ? Dans un groupe ? As-tu un passé dans la musique ?

H.B. : J’ai une toute petite expérience dans la musique, jouant de la guitare électrique et de la batterie depuis une quinzaine d’années… Mais plus généralement je suis un passionné de musique, surtout rock, et j’adore aller à des concerts.

M.V. : Est-ce que tu t’es souvent retrouvé face à des pièces que tu as regretté de ne pas avoir achetées ?

H.B. : Ah ah ! Oui, tous les jours ! Le problème, c’est les moyens ! On me propose régulièrement des pièces d’exception, mais les finances ne suivent pas ! Parfois il m’arrive de trouver des méga collectors à petits prix, dans ce cas, je fonce ! Aujourd’hui, avec la maturité, je relativise beaucoup plus qu’avant. Je sais aujourd’hui, que même avec beaucoup d’argent, je ne pourrais jamais tout avoir, c’est quelque chose que j’ai accepté.

M.V. : La période de “HIStory” t’a particulièrement marquée… Quel est ton plus beau souvenir de collectionneur ?

H.B. : Oui, la période “HIStory” est celle que j’ai pu vivre pleinement. J’avais seize ans durant le HIStory Tour, j’ai pu assister à plusieurs dates de la tournée. C’est également à cette période que Michael se montrait assez souvent, surtout en France. J’ai pu l’apercevoir, le croiser a plusieurs reprises. Concernant la collection, c’était une autre époque. Tout d’abord, j’avais très peu d’argent de poche, donc chaque achat était très limité. Et puis il n’y avait pas internet. Les seules infos que j’avais provenaient des disquaires, des foires aux disques, et évidement de Call Hector ! Cette période était très différente d’aujourd’hui. J’étais d’avantage fan, que collectionneur. La présence de Michael, le fait de le suivre à travers l’Europe, a éclipsé légèrement mon ‘addiction’ à la collection.


M.V. : Tu viens d’agrandir ta pièce de collection. Dis-moi en un peu plus sur ce beau projet.

H.B. : Cela faisait quelques années que je pensais à un agrandissement. J’avais une autre pièce, derrière un mur porteur, du coup les travaux étaient limités. Mais les fonds me manquaient, car j’avais toujours des dépenses plus importantes à faire. J’ai eu la chance, grâce à la communauté de fans qui me suit, de pouvoir réaliser ce projet ! Je suis passé de 17m² a 30m² d’espace dédié à Michael. Je suis très heureux du résultat, je vais pouvoir vous montrer tout cela dans mes prochaines vidéos, et continuer à partager ma passion avec les personnes qui me suivent ! Je suis très chanceux et je remercie une fois de plus toutes les personnes qui m’ont soutenu dans ce projet.

M.V. : Tu es présent également lors de la Kingvention qui se déroule à Londres. Comment vis-tu ce moment, et quelles sont tes plus belles rencontres lors de cet événement ?

H.B. : Cette Kingvention est pour moi le plus bel événement organisé en Europe. Il y a toujours des intervenants de qualité, on y apprend toujours des choses nouvelles. Je serais évidemment présent à la Kingvention de Londres cette année, et je ne manquerais pas de faire une vidéo reportage à ce sujet. Et pour ce qui est des rencontres, au-delà des guests, je dirais que je suis encore plus heureux de rencontrer les fans du monde entier. Ce sont comme mes frères, mes sœurs. Nous avons vécu chacun notre passion, de notre côté, dans les années quatre vingt et quatre vingt dix, et nous finissons par nous rencontrer, vingt ans plus tard… c’est très touchant.

M.V. : As-tu voyagé aux États-Unis, et plus précisément la maison d’enfance de Michael, à Gary (Indiana). Voire t’approcher de la porte d’entrée du ranch de Neverland ?

H.B. : Pour le moment, je n’ai été qu’une seule fois aux États Unis, et c’était à New York. Je n’ai pas manqué de faire un pèlerinage ‘Jacksonnien’, car beaucoup d’endroits à New York sont étroitement liés à Michael (j’avais d’ailleurs fait une vidéo à ce sujet). Évidemment, mon rêve serait maintenant d’aller sur la côte ouest, à Los Angeles, puis passer par Gary, et Neverland… Peut être un jour qui sait !


M.V. :
Pas mal de personnalités ayant travaillé – de près ou de loin – avec Michael déambulent dans ta pièce de collection (Siedah Garrett, Brice Najar, Diana Walczak, Brad Sunberg,…). Comment arrivent tils par chez toi ?

H.B. : La première personne à être venue est Siedah. Cela c’est fait tout à fait par hasard. J’ai dû lui envoyer un message, tout à fait anodin, en la remerciant d’avoir écrit “Man In The Mirror”. Quelques mois plus tard, j’avais un mail de son mari, qui me disait qu’ils seraient heureux de voir ma collection ! Ils sont donc venus tous les deux en 2014. Je pense que cette visite a créé un ‘appel d’air’ et que, depuis, tout s’est enchaîné. Je ne fais par particulièrement d’efforts, cela se produit naturellement.

M.V. : Quel serait le mot qui définirait le mieux ta passion ?

H.B. : ‘Folie’, car il faut être totalement fou pour se lancer dans ce type de collection, essayer de récupérer le moindre petit objet, sachant pertinemment qu’il n’y a pas de but final, car c’est sans fin.

M.V. : Tu publies également des livres dédiés principalement aux collectionneurs de Michael, récapitulant l’ensemble des vinyles, CD, singles ayant été publiés autour d’une période donnée. Comment t’es venue cette idée ? Parle-moi de ce très grand travail collaboratif.

H.B. : Oh, cette idée, beaucoup l’ont eu avant moi ! Cela fait des années que les collectionneurs rêvent d’un livre de référence. Ce qui a fait la différence avec Sébastien et moi, c’est que nous l’avons fait ! Mais j’avoue qu’au début, nous ne nous attendions pas à ce volume de collectors. À la base, nous voulions faire un seul livre. Mais très vite est venu l’idée de plusieurs volumes. Pour info, j’ai réalisé des listings, toutes périodes confondues, pour voir un peu l’étendue de la chose. J’ai dépassé les vingt-deux mille pièces, et je découvre de nouvelles pièces quasiment tous les jours.


M.V. :
Aimes-tu d’autres groupes/artistes en parallèle à Michael Jackson ? Et, si oui, pourquoi eux ?

H.B. : Oui, j’écoute beaucoup de Rock, bizarrement, rien à voir avec Michael ! Iron Maiden, AC/DC, Rage Against The Machine, System Of A Down, Red Hot Chilli Peppers, Foo Fighters… je te donne que quelques uns de mes groupes préférés, car il y en a pleins d’autres ! Pourquoi j’aime ces groupes ? Et bien notamment pour leurs concerts. Souvent, pour les artistes Pop, il ne se passe pas grand-chose sur scène, je parle de la musique. Pour les gros artistes Pop, c’est un spectacle visuel que tu vas voir. Pour le Rock, c’est différent. Très souvent, c’est un set basique, Chants/Batterie/Basse/Guitare. Point. Pas de fioritures, juste de la musique, des gens qui se donnent. Ce n’est que mon ressenti, je n’ai rien contre Madonna ou Lady Gaga !

M.V. : Quel est l’objet, hors disque, que tu emporterais avec toi sur une île déserte ? Celui qui compte le plus pour toi ?

H.B. : Oùla ! La question piège ! On me pose souvent cette question ! Et bien ce serait peut-être la photo que j’ai prise de Michael au George V, la première fois où je l’ai vu, ‘dans la vrai vie’, hors concert. Ce moment a été très fort pour moi.

M.V. : Un grand merci Hector, et encore longue vie à ta passion et à ta chaîne YouTube !

H.B. : Merci à toi !

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

Liens à faire tourner…

Hector Barjot
📺
YouTube
📷 Instagram
🌎 Facebook
🐦 Twitter