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VINYL HAUL #28 💥 mes achats du 2ème & 3ème Trimestre 2025

✳️💥 Vous avez une heure devant vous ? Ça tombe bien, j’ai des disques à vous présenter ! Neuf vinyles de tous genres ont rejoint ma collection au cours du deuxième et du troisième trimestre de cette année 2025. Prêts à découvrir leur contenu ? Alors, plongez dès maintenant dans ce nouveau ‘Vinyl Haul’ !

Matmatah

« La Ouache »
1998 / Trema / FRANCE / 310765

 

Que l’on appartienne à la génération des quarantenaires ou des trentenaires, « La Ouache » reste (et restera) un album majeur dans le paysage musical français. D’ailleurs, le mot ‘majeur’ est faible, tant les morceaux qu’il contient l’amènent au rang de disque culte, avec des ventes frisant le million d’exemplaires, à partir d’un bouche-à-oreille extraordinaire pour l’époque et – surtout – une totale autoproduction menée de front par le regretté Claude Chamboissier.

Rares sont les albums français à traverser aussi bien les générations tout en conservant intact l’esprit d’une époque. « La Ouache », ce sont des souvenirs de vie pour beaucoup de personnes qui avaient 18 ans à sa sortie. C’est un disque parfaitement synonyme de l’été 1998, emprunt de liberté, de fête, de rires, mais aussi de résistance avec le titre « L’Apologie » qui – anecdotiquement – vaudra au groupe (et à l’éditeur) une amende pour incitation à l’usage de stupéfiants.

Dans sa tracklist, on peut piocher ci-et-là des morceaux inoubliables à qui les ont vécus pleinement : « La Complainte de Fañch » (complètement emprunté au titre « Wah-Wah » interprété par Jimmy Page et Robert Plant en 1994), mais aussi la brestoise « Kerfautras », « Les Moutons » (traditionnel arrangé par Matmatah pour l’album), « Derrière Ton Dos », « Emma », mais surtout « Lambé An Dro » qui, même après 27 ans d’existence, demeure un hymne toujours aussi rassembleur.

Côté vinyles, il existe plusieurs rééditions, dont celle publiée au sein du coffret limité à 500 exemplaires paru à l’occasion du Disquaire Day 2015 (« L’intégrale Des Albums Studio En 33 Tours »). Mais rien ne surpassera le pressage original de 1998, que l’on reconnaît à sa numérotation en quatre chiffres au verso de sa pochette (ce qui présume d’une publication à 1000 exemplaires minimum).

Chet Baker

« Chet (Alone Together) »
1959 / Riverside / USA / RLP 1135

 

Si – après une journée de travail harassante – vous êtes à la recherche d’un moment de volupté, optez pour « Chet », un magnifique album de celui que l’on surnomme le ‘prince du cool’.

À la fin de l’année 1958, Chet Baker signe sur le label new-yorkais Riverside Records pour quatre albums. Avec seulement 6 ans de carrière derrière lui et un rythme important d’allers-retours en studio pour Pacific Jazz Records, le trompettiste-chanteur est déjà très atteint par son addiction aux drogues dures. Et cela vient grandement affecter ses cordes vocales.

Afin de le préserver, Orrin Keepnews – le fondateur de Riverside qui le produit alors – décide que le premier album de ce contrat sera intégralement instrumental.

Ainsi va naître « Chet », un opus qui contient une collection de reprises qui sont un délice pour les oreilles les plus sensibles, et dont les enregistrements démarrent quelques mois après le trentième anniversaire du musicien. Un disque chaleureux, mais linéaire, loin de l’improvisation propre au Jazz. Voilà de quoi déplaire aux puristes. Mais on n’enlève pas à « Chet » cette faculté immédiate d’installer une sublime ambiance auprès de l’auditeur une fois le diamant posé sur les sillons. Tout en avançant à pas de velours, sa brillance et son universalité sont reconnaissables parmi mille propositions (« Alone Together », « How High The Moon », « Tis Autumn », « September Song », ou encore « You And The Night And The Music »).

Cette magie musicale, on la doit à la synergie qui existe parmi les musiciens qui entourent Baker, et qui viennent donner du corps à son jeu mélancolique : à commencer par le duo Bill Evans (pianiste) et Paul Chambers (bassiste) qui sort tout juste des sessions de « Kind Of Blue » pour Miles Davis. On y croise aussi le flûtiste Herbie Mann, ou encore Pepper Adams au saxophone.

Softcult

« See You In Heaven »
2025 / Easy Life Records / CANADA / ELIFE039V

 

Au Canada, depuis cinq ans, un duo s’entraîne et délivre à la chaîne des EP particulièrement efficaces, tant par le mixage que par la signature qu’ils apportent. La potion magique qui donne vie à ces sonorités envoûtantes, seules les séduisantes Phoenix et Mercedes Arn-Horn – sœurs jumelles à la ville – en ont le secret.

On peut attribuer à ce duo baptisé Softcult toutes les caractéristiques du shoegaze. Mais tout comme le trio texan Cigarettes After Sex l’a démontré par le passé, il est important de venir avec une proposition singulière, le petit quelque chose qui fera que l’on vous reconnaîtra. Softcult fait partie de ces groupes qui ont ce petit quelque chose.

À leurs 26 ans – et après avoir fait leurs premières armes durant une décennie au sein du groupe Courage My Love –, les jumelles créent leur propre univers à l’été 2020 en signant chez Easy Life Records. Un an plus tard, un premier EP voit le jour, « Year Of The Rat », suivi très rapidement d’un EP complémentaire baptisé « Year Of The Snake ». Ces deux EP finiront par fusionner en 2022 et seront gravés sur un vinyle limité à 500 exemplaires (« Zodiac EPs »).

Avant l’arrivée de leur premier album sous l’entité Softcult, Phoenix et Mercedes nous offrent encore l’occasion de démontrer leur évolution artistique avec une deuxième collection de titres rassemblés dans « See You In Heaven », et gravée cette fois sur de l’écovinyle.

La force de Softcult, ce sont des compositions toujours hypnotisantes. L’univers des jumelles reste toujours cohérent, tout en outrepassant le champ de vos enceintes afin de charger votre salle d’écoute d’une énergie unique et inoubliable. Tentez Softcult, et soyez sûrs que le sortilège qui les anime se chargera de vous rendre accro à elles.

Dogma

« Dogma »
2024 / MNRK Heavy / EUROPE / MNK-LP-46694

 

La scène Metal avait-elle encore besoin d’un nouveau groupe grimé avec un concept ésotérico-religieux ? Oui, car, vraiment, c’est toujours aussi jouissif. Et en cette année 2025, impossible de ne pas comparer les sud-américaines Dogma aux suédois Ghost, tant la scénographie religieuse les rapproche. D’un côté, le pape, de l’autre les bonnes sœurs du Malin.

Ainsi, Dogma est une formation de type ‘alter ego de Ghost’ qui – avouons-le – joue davantage sur la forme que sur le fond. Mais n’est-ce pas là aussi tout le sel de la scène Metal de travailler le maquillage, les clips, ou encore la photographie, tout en apportant un concept ? On a vu des équivalents dans le milieu, notamment avec les américains Slipknot ou encore les britanniques Sleep Token. Et si la musique de Dogma n’est pas révolutionnaire, elle a le grand avantage d’être baignée dans un univers osé et assumé. Et tant pis pour celles et ceux que cela viendra choquer.

Ainsi, Lilith (au chant), Lamia (à la guitare), Nixe (à la basse) et Abrahel (à la batterie) ont réussi leur profession de foi en accouchant, en 2024, d’un premier album hard rock très bien produit, tenant ses promesses, et que l’on peut aisément ranger à côté d’un bon Alice Cooper des eighties ou d’un album des finlandais Lordi. Le quatuor féminin se montre engagé, et se place sur la même fréquence que leurs homologues masculins.

Les morceaux à retenir : « My First Peak », « Made Her Mine » (et ses consonances Metal japonais), « Bare To The Bones », « Make Us Proud » (aux côtés des grecs The Dark Messiah), ou encore « Father I Have Sinned » (dont la suite d’accords et la mélodie rappellent « Square Hammer » de Ghost).

Mike Oldfield

« Tubular Bells 2003 »
2025 / WEA / EUROPE / 5021732515896

 

On aura tout écrit autour de « Tubular Bells », album majeur de 1973, composé par un jeune homme britannique qui mûrit longuement son projet dès ses 17 ans. Enregistré au sein du célèbre manoir du patron de Virgin Records (Richard Branson), ce jeune homme – répondant au nom de Mike Oldfield – va venir, à lui seul, révolutionner les codes du Rock progressif, avec ses capacités multi-instrumentales, et sa créativité hors norme.

Le résultat est connu : pas moins de 15 millions d’exemplaires de ce premier opus se sont vendus dans le monde, bien aidé – il faut le dire – par l’utilisation des premières minutes de l’œuvre dans le film « L’Exorciste » de William Friedkin.

Pour autant, « Tubular Bells », dans son fond, a toujours été un album imparfait, et c’est bien ce qui fait son charme. Rappelons que Oldfield fabrique son propre procédé d’enregistrement multipistes à une époque où le nombre de pistes utilisables est encore limité. Et on notera ci-et-là quelques couacs harmoniques, et quelques notes pas toujours justes.

En 2003, lorsque l’album fête son 30e anniversaire, il fallait s’armer d’une ambition folle pour reconsidérer entièrement son contenu. C’est pourtant ce que Oldfield va faire. Profitant de sa récente signature sur la branche espagnole du label Warner, il réenregistre intégralement l’album de sa jeunesse et lui donne une patine moderne, dynamique et magnifique.

À ce jour, « Tubular Bells 2003 » est l’équivalent de la Mona Lisa du Prado face à la Mona Lisa du Louvre ; une édition améliorée dans son mixage, dans sa structure, tout en conservant le sel qui a fait le succès de l’original. L’œuvre est accomplie.

En 2025, Warner éditera enfin l’album dans une version vinyle très attendue, dans un pressage bleu turquoise rappelant la couleur de l’océan.

Andreas Vollenweider

« Dancing With The Lion »
1989 / CBS / PAYS-BAS / CBS 463331 1

 

Lorsque l’on recherche la singularité en musique, on se trouve souvent au-devant de propositions originales et éloignées du déjà-vu. Le moins que l’on puisse dire c’est que le travail du musicien-chanteur suisse Andreas Vollenweider est très reconnaissable. Parmi une ribambelle d’instruments du monde qu’il maîtrise (dont le guzheng chinois), son instrument principal reste la harpe. Mais pas n’importe laquelle : une harpe électrique de sa conception, dont la tessiture sonore constitue toute la base artistique de sa carrière. C’est un son unique, et c’est le sien.

Andreas Vollenweider appartient au monde de la new-age et – plus largement – à la World Music contemporaine. Situés entre l’artiste hippie et le compositeur branché, ses albums respirent la liberté, le rêve et la légèreté. La maîtrise du rythme est également une partie constituante essentielle de son travail. C’est toujours la promesse d’un beau voyage, agrémenté d’un savoir-faire et d’une grande précision dans les harmoniques.

« Dancing With The Lion », publié en 1989, ne fait pas exception dans sa discographie. À l’époque, l’album se positionne durant 19 semaines dans les billboards américains. C’est aussi le premier album de Andreas dans lequel on retrouve de nombreuses collaborations, comme avec l’américain David Lindley (ex-membre du groupe Folk psyché Kaleiodoscope) ou encore les Keiser Twins (Peter à la basse et Walter aux percussions).

Le morceau « Dancing With The Lion » est construit à partir d’un rythme tribal, symbolisant la savane et, comme son titre l’indique, le roi des animaux. Mais l’album se veut bien plus éclectique que ça : on trouve aussi la spirituelle « Garden Of My Childhood », la rêveuse « Pearls And Tears », l’asiatique « Hippolyte » aux côtés de la chanteuse grecque Margarita Zorbala, ou encore la douce (et quelques fois ‘rondovenezianesque’) « And The Long Shadows », la créative « Dance Of The Masks », et la sublime et orientale « Ascent From The Circle » qui vient conclure l’album.

Magdalena Bay

« Imaginal Disk » (réédition de 2024)
2024 / Mom + Pop / ANGLETERRE / MP770

 

Le monde de la synth-pop et – plus largement – de la Pop Electro est truffé de pépites sonores. Et c’est toujours un immense plaisir de tomber sur un album où l’on sent que les artistes qui en sont à l’origine ne se sont pas uniquement cantonnés à squatter le genre musical pour ‘faire genre’. Avec le duo Magdalena Bay, on est au-devant d’une créativité sans faille, où l’on s’amuse avec le synthétiseur, les mélodies, les effets, sans jamais lasser l’auditeur.

Le point fort de ce duo originaire de Miami ? Sa chanteuse trentenaire, Mica Tenenbaum, qui a tout d’une Kylie Minogue en puissance. Sensuelle, douce (et mystérieuse), elle met un point d’orgue à ajouter une identité forte à l’univers qui l’entoure, aux côtés de Matthew Lewin, producteur argentino-américain qu’elle rencontrera sur les bancs du lycée.

Fortement influencé par le travail de Grimes (l’ex-compagne de Elon Musk), mais aussi par Charli XCX, le duo nous avait déjà délivré un premier album en 2021 (« Mercurial World »), davantage orienté vers une Pop plus traditionnelle, mais non dénué d’une signature. Il fallait finalement à ce premier opus peu d’ingrédients de production supplémentaires pour apporter un plus grand élan artistique, et ainsi accoucher de ce que deviendra « Imaginal Disk ».

Ce second album – signé sur le label new-yorkais Mom + Pop – vous emmène à travers de larges contrées, où les nappes synthétiques forment un ADN inconscient, et où chaque morceau vient compléter le précédent. Parmi les morceaux phares, on peut retenir « Image » précédée de son interlude « True Blue » (indissociable comme le poisson-pilote pour un requin), mais également « Death & Romance » indissociable du morceau suivant « Fear & Sex ». Il y a aussi « Watching T.V. » et son finish extraordinaire, suivi de l’hybride « Tunnel Vision » et ses connotations nineties, ou encore l’ondulante « Love Is Everywhere » et la très disco-pop « Cry For Me ».

Côté vinyle, l’album a bénéficié, en 2024, d’une magnifique édition chez le fabricant britannique Blood Records (connu pour ne jamais effectuer de repressages). Elle est agrémentée de deux vinyles ‘swirl’ bleus et mauves, limités et numérotés à 4000 exemplaires, qui confèrent à l’album les couleurs correspondant le mieux à son contenu à la fois rêveur et énigmatique.

Jay-Z & Kanye West

« Watch The Throne »
2012 / Roc-A-Fella Records / USA / B0016010-01

 

Oui, nous allons remuer le passé… à la recherche d’un album qui n’est plus estimé à sa juste valeur de nos jours. Et pour cause : cette collaboration entre Jay-Z et Kanye West – en plus d’avoir été mal promue à sa sortie – n’est pas prête d’être réitérée, puisque désormais l’un de nos deux protagonistes aura préféré prendre un chemin moralement moins glorieux (n’est-ce pas Kanye ?).

Mais à l’époque, en 2011, la bipolarité de Kanye n’est pas encore diagnostiquée. À peine cinq ans auparavant, il publiait le titre « Stronger », basé sur un riff de nos Daft Punk nationaux, avant de publier, en 2008, le discutable « 808s And Heartbreak » – agrémenté d’une utilisation massive de l’auto-tune – et le très rempli « My Beautiful Dark Twisted Fantasy », en 2010. Kanye expérimente pendant que Jay-Z s’est déjà inspiré du film de Ridley Scott « American Gangster » pour son dixième album studio de 2007 et s’apprête, deux ans plus tard, à ajouter un troisième volet à sa série Blueprint. Mais à cette chronologie, l’histoire veut qu’une alliance peu commune se produise, et c’est celle de leur rencontre artistique, en 2011, avec « Watch The Throne », grosse production made in USA enregistrée en partie en France – initialement prévue comme un EP – qui deviendra un album de 46 minutes contenant le meilleur de leurs mondes.

Et malgré sa faible promotion internationale, l’opus se défend plutôt bien et propose même de beaux temps forts : pour commencer « No Church In The Wild » en featuring avec Frank Ocean – dont le riff principal sera emprunté à un morceau de 1978, « K-Scope », enregistré par le britannique Phil Manzanera – et dont le clip sera réalisé par Romain Gavras. On y croise aussi Beyoncé sur « Lift Off », et surtout « Why I Love You » que l’on doit aux créateurs Boom Bass et feu Philippe Zdar qui, ici, pleureront quelque peu leur « I <3 U So » (construit à partir du sample de « I Feel A Song (In My Heart) » de Sandra Richardson parue en 1971) totalement remanié et remixé en studio (et à leurs côtés) par Jay-Z et Kanye. On peut aussi citer « Ni**as In Paris », la très signée « Otis », « Welcome To The Jungle » ou encore « Made In America ».

Dans sa version vinyle officielle, la pochette de couleur or – signée par le styliste italien Riccardo Tisci (alors directeur artistique chez Givenchy à cette période) – est fabriquée entièrement en relief et devient une croix une fois dépliée, au sein de laquelle le drapeau américain vient couronner des photographies retouchées des deux artistes. À l’intérieur, on retrouve deux Picture-Disc reprenant ces mêmes photos, ainsi qu’un poster de 60 x 60 cm.

Sabrina Carpenter

« Manchild » (EP)
2025 / Island / EUROPE / 00602478323171

 

Après le single « Espresso », on était en droit de se demander ce que la belle blonde originaire de Pennsylvanie pouvait encore bien nous réserver. Il faut dire qu’avec ce titre Country-Pop – enregistré en France dans la Mayenne – et pensé pour cartonner durant l’été, Sabrina Carpenter n’était pas passée inaperçue, jusqu’à même essuyer une accusation de plagiat. « Espresso », c’est le morceau qui va propulser cette ex-actrice de Disney Channel et la protégée de Taylor Swift tout en haut des charts durant l’année 2024, en dépassant le milliard d’écoutes sur les plateformes de stream. Toutefois, son sixième album studio – d’où est extraite la chanson – ne rendra pas justice à ce single, malgré la présence de quelques bons titres comme « Please Please Please » ou encore « Taste ».

Le pari était alors risqué de revenir un an après avec un nouveau titre, juste avant l’été, en espérant toujours surfer sur une ‘summer vibe’. Heureusement, le thème de la plage a été écarté pour plutôt orienter le voyage vers le bon vieux désert de l’Ouest américain ; après tout, le côté ‘pin up’ de la belle en mini short et talons parlera à une partie de l’Amérique profonde. Paru en guise de premier single de son septième album baptisé « Man’s Best Friend », la chanson « Manchild » – qu’elle co-produit aux côtés de Jack Antonoff – est une ode aux hommes-enfants, ceux qui sont (trop ?) nombreux à partager la vie des femmes qui les acceptent. Ici, Sabrina se défend et chante « je vous jure qu’ils me choisissent, je ne les choisis pas ! », tout en glissant « comment survivre sur Terre si longtemps ? Si je ne suis pas là, ça ne peut pas se faire. Je choisis d’accuser ta mère ! ». Des paroles qu’elle écrira aux côtés de Amy Allen (Harry Styles, Selena Gomez, Olivia Rodrigo…).

La promotion de « Manchild » est assurée avec un clip bourré d’humour, réalisé par les israéliens Vania Heymann et Gal Muggia (notamment déjà présents derrière la caméra de « We’re Good » de Dua Lipa, ou encore « Up&Up » de Coldplay). L’occasion de transposer les paroles en images, en découvrant tour à tour plusieurs partenaires tout aussi éphémères que farfelus que Sabrina Carpenter fuit bien vite, telles des relations toxiques.

Côté vinyle, « Manchild » a été publié sur un 45 tours blanc transparent. Sur la face B, on retrouve un ‘snippet’ nommé « Inside Of Your Head When You’ve Just Won An Argument With A Man », présent dans l’intention de teaser le futur album.